- PENNSYLVANIEN
- PENNSYLVANIENPENNSYLVANIENom donné au Carbonifère supérieur aux États-Unis. Il y a trois types de Pennsylvanien: celui des États du Centre, comparable à celui de la plate-forme russe; celui de la bordure de la côte atlantique, équivalent de celui des chaînes hercyniennes et calédoniennes; enfin, celui des montagnes Rocheuses et des chaînes pacifiques, semblable à celui de l’Oural.Dans les États du Centre, le Pennsylvanien houiller surmonte le Mississippien (équivalent du Dinantien et du Namurien inférieur), qui est représenté par des formations marines dépourvues de houille. On le divise en trois étages: respectivement, de bas en haut, Lower Coal, Middle et Upper Coal Measures. On ne connaît les Lower Coal Measures que dans le Texas et l’Arkansas. Les Middle Coal Measures contiennent les principales couches de houille à flore westphalienne. Les Upper Coal Measures sont surtout marines; elles sont formées de schistes et de calcaires à fusulinidés et à ammonoïdés. Le houiller est réparti en quatre bassins principaux: le Michigan, les bassins intérieurs de l’Est et de l’Ouest et le bassin du Texas.En Nouvelle-Écosse et à Terre-Neuve, la base du Pennsylvanien comporte d’abord un houiller stérile, puis au-dessus un houiller productif; son sommet, ou Stéphanien, est formé de grès rouges qui déjà par leur constitution annoncent le Permien. Dans les Appalaches, le Pennsylvanien est typique: il est en discordance sur le Mississippien, il est houiller et débute par le conglomérat de Pottsville. Il est constitué de schistes et de grès à flore westphalienne supérieure; cet étage est appelé Pottsvillien et comprend les couches de Pottsville Allegheny et de Lower Conemaugh; au-dessus vient le Missourien houiller à intercalations marines.Dans l’ouest des États-Unis, le Pennsylvanien est marin sans houille exploitable, il est plissé et a de fortes affinités avec le Carbonifère supérieur d’Europe nord-orientale, la communication se faisant par le nord de la Sibérie et par l’Alaska ou par les mers téthysiennes.Synonymes :
Encyclopédie Universelle. 2012.